Pourquoi devrait-on être plus égoïste ?
- Marine Vesier
- 10 oct.
- 3 min de lecture
Tu as peut-être déjà tout donné pour une relation… sans jamais te sentir vraiment à ta place. Tu dis “oui” alors que tout ton corps crie “non”. Tu veux bien faire — et tu t’oublies.
Alors, à quoi ça sert de poser ses limites ? Est-ce que ce n’est pas “trop égoïste” ? Et comment garder des relations si on pense d’abord à soi ?
Spoiler : se choisir n’est pas un défaut moral. C’est une compétence de vie.
“Sale égoïste”
Pendant longtemps, j’ai cru que “penser à moi” était un défaut.Exemple tout bête : dire non à une soirée alors que je suis épuisée. Dans ma tête, c’était “ça ne se fait pas”. Résultat : je disais oui, je me forçais, je souriais — et je me vidais de mon énergie.
Quand on vit ainsi, on existe à travers les besoins des autres. Et quand personne n’a besoin de nous… c’est le vide. Deux options s’offrent alors :
en faire toujours plus pour combler ce vide,
ou apprendre à le remplir par soi-même.
L’égoïsme sain : se choisir pour mieux donner
L’égoïsme sain (ou égoïsme positif), c’est se mettre en priorité – écouter ses besoins, respecter ses limites – non pas pour écraser les autres, mais pour être présent·e à eux sans t’oublier.
Concrètement, ça change quoi ?
Tu récupères ton énergie. Tu arrêtes de la disperser dans “ce que les autres attendent” et tu la réinvestis dans ce qui te fait vibrer.
Tu retrouves ton identité. Dire “non” à ce qui ne te correspond pas te permet de clarifier ce qui compte vraimentpour toi.
Tu reprends ta valeur. Tu te détaches de la validation extérieure : ta valeur ne dépend plus de ton utilité pour les autres.
L’égoïsme sain, ce n’est pas “je prends tout”, c’est “je prends soin de moi d’abord… pour pouvoir mieux donner ensuite.”
Exemples simples :→ Reposée, tu aides sans t’épuiser.
→ En te respectant, tu enseignes aux autres à te respecter.
→ En t’écoutant, tu montres l’exemple d’une vie alignée.
Poser ses limites = prendre sa responsabilité
Cette idée rejoint les 3 niveaux de maturité relationnelle popularisés par Stephen R. Covey :
Dépendance – “J’ai besoin de toi.” Tu attends des autres amour, validation, sécurité.
Indépendance – “Je peux compter sur moi.” Tu choisis, tu poses tes limites, tu prends tes responsabilités.
Interdépendance – “Ensemble, on est plus forts.” Autonome, tu crées des relations équilibrées où chacun apporte et reçoit.
Poser ses limites te fait passer de la dépendance à l’indépendance, et prépare des relations d’interdépendance plus justes : deux personnes entières qui se choisissent, sans se sauver ni se sacrifier.
Et dans la vraie vie : par où commencer ?
Un “non” par semaine. Choisis une micro-situation où tu te forces d’habitude et dis un non calme et clair.
Le check-in quotidien (2 minutes). “De quoi j’ai besoin aujourd’hui ?” Écris 1 besoin + 1 action.
Règle d’or : si ça coûte ta paix, le prix est trop élevé.
Conclusion
Se mettre en priorité n’est pas la fin du “vivre-ensemble”. C’est le début d’un renouveau : chacun existe pour soi… et peut enfin exister vraiment avec les autres.
Et toi, arrives-tu à te mettre en priorité ?
Si ta réponse est “j’essaie”, pose-toi ces questions :
Dans 6 mois, que se passe-t-il si tu ne changes rien ?
Il y a 6 mois, où en étais-tu ?
Qu’est-ce qui changera si tu ne passes pas à l’action aujourd’hui ?
Il reste 3 mois avant 2026. Si tu continues à t’oublier, ton année prochaine ressemblera à celle-ci.Mais si tu décides de te choisir maintenant, tu peux démarrer 2026 alignée, confiante, à ta place.
Besoin d’aide pour poser tes limites (sans culpabiliser) ?
En octobre, j’ouvre 5 places pour mon accompagnement 3 mois.J’ai encore quelques créneaux cette semaine pour un appel découverte gratuit avant ma pause.
👉 Réserve ton appel ici :https://www.world-trippeuse.com/booking-calendar/réservation
À très vite,
Marine – Meuf de Ouf



Commentaires